Sites et attractions de Kirghizistan
Bichkek




Bichkek est la capitale du Kirghizistan et la plus grande ville du pays en termes de population (plus d’un million). Bichkek est située au centre de la vallée de Chui, au pied de l’une des chaînes de montagnes du Tian-Chan, l’Ala-Too kirghize. Il est long de 375 kilomètres et s’étend des gorges de Boom à la province de Talas. Le point culminant de la chaîne (4 875 mètres) est le pic Semyonov-Tian-Chansky.
Les habitants de Bichkek divisent la ville en deux parties, la partie supérieure et la partie inférieure. La partie supérieure (sud) est la plus proche des montagnes, la partie inférieure (nord) est plus proche de la frontière avec le Kazakhstan. La partie supérieure de la ville est considérée comme plus propre en termes d’écologie. Mais presque toute la « vie » est concentrée en dessous. C’est là que se trouvent les principaux sites touristiques, les marchés et d’autres curiosités.
Bichkek est une ville carrée. Il n’y a pratiquement pas de rues sinueuses. C’est pourquoi il est presque impossible de se perdre. Les habitants de la ville s’orientent en traversant les rues. Par exemple, ils prennent rarement rendez-vous dans un simple restaurant, mais il préfèrent d’ajouter qu’il se trouve à l’intersection de telle ou telle rues.
Bichkek est une ville très verte. Il y a beaucoup de parcs, de boulevards et de places. Non loin de la capitale, les montagnes vertes et le parc national d’Ala-Artcha sont tout proches. Il s’étend sur plus de 2 200 hectares et constitue le lieu de repos le plus populaire pour les habitants de Bichkek, fatigués de l’agitation de la ville.
L’église Saint-Nicolas de Bichkek est le plus ancien bâtiment de la ville, construit en 1886. Il est vrai qu’il ne reste de l’église que le nom. Les dômes et les croix ont été retirés il y a longtemps, car depuis 1934, le bâtiment est utilisé comme hall d’exposition. Aujourd’hui, il y a une galerie d’art de l’Union des artistes du Kirghizistan.
Sur la place Ala-Too se trouve également un monument à Manas le Magnifique, le héros de l’épopée populaire Manas. Ce dernier point doit être mentionné séparément. L’épopée de Manas est inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO et dans le livre Guinness des records comme la plus longue épopée du monde.
Le principal musée du pays est le musée historique d’État kirghize, qui se trouve sur la place Ala-Too. Il s’agit d’un musée traditionnel, qui présente des objets datant de l’âge de pierre et de l’âge du bronze, des objets de la vie quotidienne du peuple nomade kirghize, ainsi que la formation du Kirghizistan indépendant.
Ala-Archa






La région montagneuse Ala-Archa en Kirghizistan est un endroit d’une beauté bouleversante, situé à quelques 40 km de la capitale du pays – Bichkek. La nature intacte, la diversité d’espèces florales et plus particulièrement conifères, les cols, glaciers, rochers, chutes d’eau – voilà ce qui attend les voyageurs venus au Parc Naturel National d’Ala-Artcha.
Le Parc naturel National Ala-Archa (ala-archa signifie «genévrier bariolé»), d’une surface de 2280 hectares, a été créé en 1976 dans le col du même nom. Le parc situé sur le versant nord du chaînon kirghiz à une altitude de 1600 à 4875 m, s’étend du haut centre d’Ala-Too allant jusqu’au nord du col Ala-Archa. A partir de 1951 la région attire les passionnés du tourisme actif – alpinisme, hiking ou randonnée pédestre, trekking. Près de 150 itinéraires d’alpinisme et du tourisme de différents niveau de difficulté sont prévus, les sessions hivernales et estivales sont organisées.
Le camp alpin «Ala-Archa», situé à 2100 m d’altitude, est un lieu d’attraction d’alpinistes venus de tous coins du monde. Les endroits les plus visités sont le glacier et la chute d’eau Ak-Saï. C’est ici que se trouvent les sommets Dvourogaya (« Bicorne », 4380 m), Korona (« Couronne » 4860 m) et le point culminant de toute la crête kirghize, le pic Semionov-Tian-Chanski (4875 m). Ala-Archa est riche en versants pittoresques où se déroulent les entrainements d’ascension de rochers et de glaciers. À 3400 m d’altitude se trouve la maisonnette en pierre appelée « la hutte de Racek« (au nom du célèbre alpiniste soviétique) où s’arrêtent presque tous les alpinistes en quête d’un peu de chaleur et de paysages magnifiques des sommets qui ne sont qu’à 1 à 3 heures de marche de là-bas.
Burana




La tour Burana, située à 80 km de Bichkek, est l’un des sites archéologiques les plus connus du Kirghizistan. La tour Burana abrite également un musée de pièces archéologiques importantes qui racontent l’histoire de la Grande Route de la Soie et la place du Kirghizistan sur celle-ci. La tour Burana est tout ce qui reste de la ville de Balasagun, qui était la capitale de l’empire des Karakhanides au IXème siècle. Autour de la base de la tour se trouvent plusieurs sites de fouilles qui montrent les fondations en briques des bâtiments, bien que les archéologues aient montré que la ville s’étendait un peu plus loin (des boutiques, des bazars, des bains et des maisons ont tous été découverts).
Il y a également une petite collection de balbals, ou stèles kourgan, près de la tour. Ces petites figures de pierre étaient utilisées pour honorer les morts, et marquaient parfois l’endroit où un corps était enterré. Ce sont d’excellents exemples de maçonnerie en pierre du VIème siècle après J.-C. et sont accompagnés de pétroglyphes du IIème siècle avant notre ère qui ont été apportés ici pour être exposés.
Le musée lui-même est petit, mais il abrite des objets uniques et intéressants. L’emplacement de Balasagun sur la Grande Route de la Soie en a fait un centre pour les commerçants, avec des marchandises et des personnes qui sillonnent le continent d’est en ouest. Des pièces de monnaie, des poteries et d’autres objets montrent la diversité de la région et son histoire.
Le parc naturel Chon-Kemin




Le parc naturel de Chon-Kemin se situe à 150 km de Bichkek. Il s’étale sur 500 hectares et compte une altitude entre 1400 et 2800 mètres. Le parc se dévoile à travers l’un des paysages les plus pittoresques du Kirghizistan, avec sa rivière, ses lacs, une gorge et sa vallée verdoyante. Il ravira sans doute les amoureux de la nature, mais aussi les amateurs de sports extrêmes qui pourront s’essayer à quelques séances de rafting. En 1911, Kemin fut la zone qui enregistra le plus fort séisme survenu en Asie centrale. La force des tremblements à l’épicentre a atteint une magnitude de 11 sur l’échelle de Richter. Le parc fut fondé en 1997 regroupant la majorité des fermes forestières du district Kemin. Depuis, le parc est sous la protection de l’État Kirghize.
Cette vallée fut le berceau du premier président du Kirghizistan, Askar Akaïev. La vallée de Chon-Kemin est une véritable zone sauvage et naturelle parfaite pour les amoureux de la nature et des balades à l’air pur. Cette grande réserve naturelle de 500 hectares, unique dans le pays, se dévoile avec de magnifiques reliefs et une rivière qui la traverse. L’écosystème y étant tout à fait particulier, il abrite de nombreuses espèces d’animaux, et de plantes. On y trouve notamment de rares animaux endémiques tels que le léopard des neiges, le maral (le plus petit des cervidés d’Asie centrale), ou des aigles royaux. La flore a également une très large variété de plantes, d’herbes, de baies et de champignons qui sont à découvrir.
Le parc est très intéressant pour les sportifs, avec plusieurs activités possibles telles que la randonnée, la pêche ou même les balades au dos de cheval. Pour les plus aventuriers, il est désormais possible de s’adonner à une séance de rafting, rien de mieux pour prendre une bonne dose d’adrénaline. Le parc regorge de sentiers très peu empruntés qui vous mèneront vers une gorge ou vers les sept lacs du bassin fluvial de la vallée, entourés de forêts d’épinettes.
Des cols à plus de 2500 mètres offrent une vue imprenable sur toute la région, et le camping devient alors un réel plaisir dans une nature aussi belle que vierge. Depuis la vallée sont visibles les hauteurs du massif de montagne Ala-Too culminant à 4700 mètres et ses neiges éternelles. Ainsi, Chon-Kemin est un paradis pour les amateurs de tourisme et d’extrême. Rivière torrentielle, pentes abruptes, et chemins verts, tout ce dont peut rêver un sportif ou un amoureux de la nature, est réunit dans ce petit paradis.
Le lac Issik-Koul




Lac de montagne qui ne gèle jamais Issik-Koul veut dire en kirghize un lac «chaud», qui se trouve entre le plateau de montagne, ayant son histoire géologique mystérieux. La vallée de l’Issik-Koul d’une longueur de 200 Km, d’une largeur de 70 Km, se trouve à une hauteur de 1609 mètres. Avec la profondeur du 700 mètres, la surface de 6236 km carrés l’un des plus profonds et grands lacs du monde Issik-Koul est entouré par des crêtes de montagne Koungeï Ala-Taou au nord, Terskei Ala-Too au sud.
Issik-Koul est un endroit unique sur la planète qui est célèbre par ses plages chaudes, par ses sources thermo-minérales, par les clairières alpines, par ses bois de conifères. Pendant la journée, sans préparation spéciale, on peut se rendre au plus haut sommet, on peut faire du ski sur la neige fraîche, voir les belles clairières, les fleures médicinales, jouir de l’air pur, des bois de conifères, se baigner dans les eaux pures de la chute d’eau, et se réchauffer dans les sources minérales, se reposer sur les plages chaudes du lac Issik-Koul. Pour les gens qui ont des problèmes de santé on propose un grand choix de traitement médical. Il y a une zone locale de traitement par les boues minérales.
Dans le lac Issik-Koul se jette plus de 100 rivières, mais le lac ne se jette nulle part. D’un bleu resplendissant la surface d’Issik-Koul est claire jusqu’à une profondeur de 40 mètre où l’on voit encore bien les poissons. La région Issik-Koul est un lieu marécageux, la place de nidification et de repos de plusieurs oiseaux migrateurs parmi lesquels des cygnes, des oies, des canards, des grues et d’autres.
Karakoul






À l’extrémité orientale du lac Issyk-Koul se trouve Karakol, une petite ville aux avenues vertes et aux chalets en bois. Juste à l’est se trouvent les montagnes Terskey Ala-Too et à 10 km à l’ouest se trouve la rive du lac Issyk-Koul. Karakol a été fondée en 1869 en tant que garnison russe et s’est rapidement développée au fur et à mesure que les explorateurs passaient par la ville en s’enfonçant dans le Tian-Chan. La ville s’est développée quand les peuples dungans ont fui la violence en Chine dans les années 1880 et se sont installés à Karakol. Puis, en 1888, l’explorateur russe Nikolai Prjevalsky est mort à Karakol et la ville a été rebaptisée en son honneur. En 1921, Karakol a repris son nom d’origine, mais la décision a été annulée par Staline en 1939. En 1991, Karakol est redevenue Karakol.
Comme il est situé si près de tant de montagnes spectaculaires, Karakol est un excellent point de départ pour des randonnées et des treks. Il y a des randonnées qui partent de Karakol pour convenir à tout aventurier, des randonnées d’une journée aux treks plus longs. Les montagnes environnantes sont parmi les plus spectaculaires du Kirghizistan, avec des lacs cachés, de larges glaciers et les deux plus hauts sommets du pays, le pic Pobeda (7439 m) et le Khan Tengri (7010 m). Les deux destinations les plus populaires près de Karakol sont Altyn Arachan et Jeti Oguz, qui sont toutes deux idéales pour les randonnées ou les pique-niques.
Le marché aux bestiaux est populaire parmi les visiteurs qui veulent faire l’expérience d’un bazar traditionnel kirghize. Karakol possède également une mosquée Dungan et une église orthodoxe, deux témoignages de la diversité et de l’histoire de la région (et n’oubliez pas de visiter les nombreux restaurants délicieux autour de Karakol et de goûter à certaines spécialités locales). Il y a également plusieurs musées à Karakol dont un musée consacré au savant Prjevalsky.
Kochkor





Kochkor est situé dans la province de Naryn, sur la route du lac Son-Koul et du col Torugart. Kochkor était autrefois un arrêt pour les marchands qui allaient et venaient de Kachgar, de l’autre côté du col de Torugart en Chine. Aujourd’hui, Kochkor est devenu une étape pour les touristes qui se dirigent vers le Tian-Chan.
Kochkor a été relativement bien développé en termes d’infrastructures touristiques. Les transports, les randonnées, les promenades à cheval, les séjours en famille et les concerts sont tous relativement faciles à organiser. Kochkor abrite aujourd’hui des artisans spécialisés dans l’art traditionnel kirghize, qui font revivre les traditions de la région et fabriquent des souvenirs durables. Kochkor est devenu célèbre pour ses chyrdaks et ses tapis en feutre qui sont fabriqués dans des ateliers de la ville. Les touristes peuvent également apprendre comment ces tapis sont fabriqués grâce aux démonstrations des maîtres eux-mêmes, et ceux qui souhaitent s’immerger dans la culture kirghize peuvent organiser des séjours chez l’habitant et des concerts de musique traditionnelle kirghize.
Lac Son-Koul






Son-Koul est l’un des plus célèbres lacs alpins et prairies de montagne du Kirghizistan. À une altitude de 3016 m au-dessus du niveau de la mer, Son-Koul est un lac d’un bleu étonnant, entouré de vastes prairies fertiles qui ont longtemps été utilisées par les bergers nomades pour leurs animaux. Son-Koul n’est accessible qu’en été (de juin à début septembre environ) parce que la neige et la glace bloquent la route le reste de l’année. Il existe un certain nombre de camps de yourtes où les visiteurs peuvent séjourner pour goûter à la culture nomade traditionnelle, et les montagnes environnantes sont idéales pour les balades à cheval ou les randonnées. Située à environ 100 km de Kochkor et à 300 km de Bichkek, la route vers Son-Koul prend environ 6 à 7 heures, et bien qu’elle soit en grande partie pavée, certaines parties sont en gravier.
En hiver, les températures au lac Son-Koul peuvent atteindre jusqu’à -20°C, et il y a environ 200 jours de neige par an. Pendant cette période, les bergers restent dans les villes voisines comme Kochkor, At-Bachi et Naryn, où il y a plus d’espaces protégés pour les troupeaux pendant le long hiver. Cela signifie que personne ne vit autour de Son-Koul en hiver, et que le lac lui-même est pratiquement inaccessible. Lorsque la glace de Son-Koul fond à la fin du printemps, les troupeaux et leurs propriétaires se rendent dans les vastes et riches pâturages qui entourent le lac. Il n’y a pas de bâtiments permanents autour de Son-Koul, seulement des yourtes, de sorte que les gens vivent de la même façon qu’ils le font depuis des siècles.
En été, Son-Koul est encore relativement froid en raison de l’altitude élevée, avec des températures moyennes de seulement 11°C, et descendant sous le point de congélation la nuit. Les yourtes sont souvent équipées de petits poêles qui peuvent chauffer la nuit, mais il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante dans le jailoo. Cela fait de Son-Koul une destination privilégiée pour ceux qui veulent vivre comme un nomade pendant quelques jours. Les yourtes sont remplies de matelas épais (mais pas de lits occidentaux typiques) et de couvertures, et il y a des toilettes extérieures non loin des camps de yourtes, qui sont spécialement organisés pour les visiteurs, et il y a aussi les yourtes des bergers locaux qui vivent à Son-Kul. Bien que de nombreux habitants soient amicaux et accueillants, il est préférable de coordonner votre visite à l’avance pour vous assurer que vous avez un endroit où loger et de la nourriture à manger.
La région autour de Son-Koul est également un riche écosystème, avec des zones humides et des montagnes juste à côté les unes des autres. Il n’y a pas d’arbres sur les hautes plaines autour du lac, mais il y a beaucoup d’herbes et de plantes qui sont utilisées pour leurs propriétés médicinales. De nombreux oiseaux, dont des faucons et des aigles royaux, vivent autour de Son-Koul, et les montagnes abritent des cerfs, des renards, des moutons Marco Polo, des léopards et des loups (bien que ces animaux aient tendance à rester haut dans les montagnes). Les montagnes autour de Son-Koul sont populaires pour les randonnées et les balades à cheval, et des treks longs et courts peuvent être organisés à partir des camps de yourtes au bord du lac.
